La page du bavardage

Commençons par dire pourquoi cette page. Quand j'étais petit, je n'étais pas grand, et j'étais bavard. En vieillissant, je me suis calmé, mais je continue à aimer parler, ou en tout cas raconter des choses à l'écrit

Alors maintenant, on passe au premier truc qui me passe par la tête. Je viens d'écouter Jean-Jacques Goldman, alors, parlons de son dernier album "Chansons pour les pieds" (des chansons pour danser, "ou pour le prendre" comme il a dit sur RFM). En plus, JJG est mon chanteur vivant préféré.Je dis vivant, parce que sinon, c'est Michel Berger et Daniel Balavoine, mais on parlera de mes goûts musicaux plus tard. Donc, JJG et son dernier album. Dans l'ensemble, bon CD (on ne s'étonne pas), mais je vais parler de chaque chanson.

  1. Ensemble : J'ai bien aimé le canon et le grand chœur. A part ça, RAS.
  2. Et l'on n'y peut rien : Là, je me suis dis que l'album portait bien son nom. C'est ma chanson préférée. J'aime bien ce genre de musique, alors ça m'a plu. Je suis breton (on en reparlera), alors le celtique me plait.
  3. Une poussière : Je n'aime pas trop. C'est pas trop le style de JJG.
  4. La pluie : Quand j'écoute la musique, je met le compteur à rebours, et quand j'ai vu -8:20, je me suis dit : "on verra après". Mais j'ai quand même écouté plus tard. Alors : slow sympathique, et on entends siffler JJG pour la première fois.
  5. Tournent les violons : J'ai adoré! Et ma nièce Léa aussi. Que dire? Enfin une tarentelle sur un CD de variété. Dany Brillant a également amené cette danse en France, et plus volontairement.
  6. Un goût sur tes lèvres : Pas mal. L'intro me fait penser à celle de "Revolución" de Balavoine.
  7. Si je t'avais pas : Peut mieux fare, mais j'aimeasse bien. En plus, je suis assez d'accord avec les paroles.
  8. C'est pas vrai : J'ai enfin pu remixer Goldman! Par contre les vaches sont bien herbivores!
  9. The Quo's in town tonite : Ouais! Bien. Status Quo, c'est pas trop ma génération, mais la chanson leur ressemble, et ça l'fait.
  10. Je voudrais vous revoir : Mon autre chanson préférée. Elle est douce, apaisante, et vive le bagad de la fin!
  11. Les p'tits chapeaux : Vivement que les fanfares l'apprenne! Et j'ai un ami, Alain Mainot, qui la chante super bien avec sa guitare.
  12. Les choses : Les paroles ne lui vont pas, mais la musique est bien. Et au deuxième couplet, je dis "crache pas dans ton micro!"
  13. Et on n'oublie pas "La vie c'est mieux quand on est amoureux" : mais j'ai rien à dire.

Et l'album dans l'"Ensemble" : bien, mais boitier lourd. Un peu déçu de n'avoir qu'un carton pour mettre le CD. Sinon, très beau livret : merci Zep pour ces dessins!

On passe à mes autres goûts musicaux. J'aime beaucoup la variété francophone (j'insiste!) et italenne. Comme j'ai dit, j'aime Michel Berger et Daniel Balavoine (qui sont partis trop tôt) et JJG. Sinon, dans le désordre, côté Francophone : Cabrel, France Gall, Garou, Céline Dion (moins maintenant), Lynda Lemay (beaucoup), Yannick Noah, Frédéric Lerner... Ainsi que Fred François et Alain Mainot (des amis). Et côté Italien : Laura Pausini, Toto Cutugno, Zucchero, Eros Ramazotti et Umberto Tozzi.

Et puis j'aime bien la "dance". Mais attention, la vraie Dance : celle des années 1993-1995, celle de Ice MC, 2 Unlimited, Captain Hollywood Project, DJ Bobo et Corona (et d'autres).

Et la variété internationale : tout ce qui ressemble à de la pop-rock comme Elton John, Police, Phil Collins (etc.) Et depuis peu, j'ai appris à bien connaitre Queen. Et ce qui me plaît bien, c'est Dire Strait, Genesis et ZZ Top.

Mais en fait, à part les chants a capella, j'aime toutes les musique.

Parlons maintenant de me "bretonitude". Je suis né à Rennes, je suis donc breton, mais avant tout français. Au niveau culturel, j'aime bien la musique celtique (donc également irlandaise et galicienne), mais je crois que chez moi, la "breizh attitude" s'arrête là. De toute façon, le breton n'a jamais été parlé à Rennes. Alors, qu'ils soient bannis les panneaux d'entrée de la ville (Roazhon) et ceux de l'entrée de l'Université Rennes II Haute-Bretagne. Justement, on y est en "Haute-Bretagne", et en "Haute-Bretagne", on ne parle pas breton mais gallo. Le gallo, c'est une langue romane qui fait partie des "langues d'oïl", comme le wallon ou le normand. Le gallo, c'est une autre culture dont il y a un festival à Monterfil, à une vingtaine de kilomètres de Rennes. Et n'oublions pas qu'on a commencé à traduire les albums de Tintin en gallo.

De quoi je vais bien pouvoir parler maintenant? Tiens, si on parlait d'informatique! Cela fait 16-17 ans que je fais de l'informatique. J'ai commencé sur un Amstrad CPC 464 à 4 Mhz. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'était un ordinateur à cassettes. C'était l'antiquité, quand on gravait les CD au silex! :-) Pour moi, c'est ça la "cyber-nostalgie". A l'époque, il y avait les TO7, les Commodores, et les Atari, dont le système d'exploitatation Gem, le plus évolué de l'époque, est l'ancètre des UNIX, Mac OS et Windaube. A l'époque, on ne connaissait pas encore Intel, on comptait encore en octets, Microsoft avait un OS (le DOS) encore relativement fiable. A l'époque, à part sur Atari, on n'avait pas d'icones, les disquettes étaient le meilleur rapport taille-capacité et elles avaient deux formats différents : 3 pouces 1/2, comme aujourd'hui, et 5 pouces 1/4 (souples). A l'époque, il fallait des cassettes ou des disquettes pour démarrer, puisque les disques durs étaient rares car beaucoup trop chers. Et j'oubliais : le web n'existais pas! Je n'ose même pas vous dire la vitesse des modems.

Et puis, je suis passé du PC au Mac en 1992. C'était un LC II avec système 6 puis 7. J'ai découvert les CD-Rom. Et j'ai eu un Quadra (super machine à l'époque), puis un portable PowerBook 520C. Ensuite, je suis passé au Power Macintosh 6500 à 275 Mhz. C'était la révolution et l'arrivée des graveurs CD. Et puis les iMac sont arrivés, mais j'ai attendu 2001 pour m'acheter un PowerMac G4 à 2x500 Mhz avec lecteur DVD.

C'est fou comme tout a évolué depuis le BASIC sur CPC 464 jusqu'au MacOS X (avec base UNIX) sur G4. Si vous voulez retrouver cette époque, un bon site : mo5.com

Parlons de philosophie. Je sais, vous devez vous dire : il fait chier l’intello avec sa philo ! Alors là, je dis stop ! Halte aux préjugés ! Si vous n’avez jamais fait de philo, lisez ceci, et vous verrez que c’est très intéressant. Bon, au début, vous allez trouver ça très chiant, mais ça va passer.
C’est en 1997 que j’ai découvert la philo. On m’a expliqué que ça venait du grec philos, signifiant ami, comme dans « zoophile » (celui qui aime les animaux), et sophia, signifiant « sagesse ». C’est le mot « sagesse » qui est gênant. En Français courant, celui que j’aime, ça veut dire qu’un philosophe aime apprendre des choses, et pas seulement des trucs à la con, puisque le philosophe est curieux de tout. Moi, par exemple, j’aime bien apprendre des choses dans plusieurs domaines : l’informatique, la nature, l’espace… le cul, aussi. En fait, la philo c’est la culture générale, mais en un seul mot. Même « Culture Pub », c’est un peu philosophique, quelque part. Et puis, tous les philosophes ne sont pas morts. Pour moi, les grands philosophes, ce sont Platon, Descartes, Kant, Karl Marx, BHL, Philippe Gelluck (l’auteur du « Chat », pour ceux qui ne savent pas) et Gustave Parking. Vous voyez, sur 7, il n’y en a que 4 qui sont morts. Si vous voulez, on peut même ajouter Gotlib, de Fluide Glacial, et Jean-Jacques Goldman, ça nous fera deux vivants de plus.
Il y a plusieurs domaines dans la philo, mais principalement deux : l’épistémologie et la métaphysique. Je ne sais pas qui a inventé ces mots, mais il était un peu con. Bon, en Français, l’épistémologie, c’est l’étude des sciences, en général. Pour la métaphysique, c’est un peu plus compliqué : c’est l’étude de tout ce qui est au-delà (meta) de la nature (physique). Pour simplifier, on va prendre des exemples. Par exemple, se demander si Dieu existe, c’est métaphysique. La métaphysique, c’est aussi plusieurs éléments qui n’en forment qu’un. La musique, ce sont plusieurs instruments qui créent ensemble une musique. Donc, c’est métaphysique, comme les légos. Et l’amour et le sexe, c’est aussi métaphysique : pas besoin de vous faire un dessin.
Alors, vous voyez qu’on est entourés par la philo !

Maintenant, je vais pousser un gros coup de gueule ! Je ne suis pas forcément un grand fan d’Hallowe'en, mais s’il y a bien une chose que je ne supporte pas, c’est que les gens critiquent en disant des conneries. On a le droit de critiquer, mais quand on ne sait pas ce qu’on dit, on se tait.
Première chose : beaucoup de gens pensent qu’Halloween est une invention américaine et moderne. Alors, on va remonter dans le temps. A l’origine, il y a la fête de Samain, une fête celte, donc païenne, toujours célébrée en Belgique. Il faut savoir qu’à l’époque, avant Jésus-Christ, le nouvel an, c’était le 1er novembre. Donc, Halloween est en partie une invention française, puisque les Gaulois étaient des Celtes. Au début du 19e siècle, il y a eu un exode massif des Irlandais, qui sont celtes eux aussi et qui fuyaient la persécution des Anglais, vers les Etats-Unis d’Amérique récemment formés. Et ces Irlandais, eh ben, ils ont emmené la fête d’Halloween avec eux, ce qui explique pourquoi on croit que c’est américain.
Deuxième chose : j’ai entendu à la télé un jeune Chrétien (dans son cas, je dirais même un jeune crétin) dire que le mot « halloween » venait de l’anglais « hallow », qui signifiait d’après lui « ombre », et « ween », voulant dire « gagner ». Donc, d’après lui, « halloween » signifiait « l’ombre gagne », alors c’était mauvais. En gros, dans sa tête, c’était du satanisme. Alors, j’ai retourné mon dico d’anglais dans tous les sens, et ombre se dit bien « shadow » et gagner s’écrit « win ». Ce gars ferait bien de fermer sa gueule et de reprendre des cours d’anglais. Hallowe’en, c’est l’abréviation de « All Hallow Even », qui est du vieil anglais, puisque la contraction est apparue au milieu du 16è siècle.
Une troisième chose : j’ai entendu que cette avait été créée contre la Toussaint. C’est impossible ! Je l’ai dit, la fête de Samain (puisque c’est la même chose) existait déjà au temps des Gaulois. Or, c’est le pape Grégoire IV (à ce que j’ai entendu), qui régna entre 827 et 844, qui créa la fête de la Toussaint, justement pour contrer les fêtes païennes. C’est aussi pour ça que l’on fête Noël le 25 décembre (fête païenne du solstice d’hiver le 22) et qu’à la Saint-Jean, on doit allumer des feux, comme on faisait pendant la fête du solstice d’été. Dans le même registre, une dame a dit qu’il ne fallait pas que les enfants se déguisent le 31 octobre, parce qu’il fallait respecter les morts le lendemain. Déjà, l’un n’empêche pas l’autre. Mais surtout, cette « bonne chrétienne » ne sait pas qu’on doit normalement aller au cimetière le 2 novembre, c’est-à-dire le jour des Défunts, et non le jour de la Toussaint, qui est la fête de « tous les saints » (près de 4000 chez les chrétiens). D’ailleurs, pendant longtemps, au moins jusqu’à la première moitié du 20e siècle, on a dansé le 1er novembre, jusqu’à minuit pour ensuite respecter les morts.
Maintenant que les choses sont claires, vous pouvez faire des critiques constructives. Et je dis que toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête car la vie est assez triste comme ça. On a le droit de fêter Halloween et la Toussaint, tout en respectant les morts le 2 novembre.

Le problème de la religion m'intéresse un peu. Dans mes livres, j'en parle, mais mon avis s'est un peu tempéré depuis le début. Donc, voici mes avis sur "la" religion et ses "produits dérivés", à la date du 5 avril 2003.
Je ne suis pas spécialement croyant, et absolument pas pratiquant. Cela s'explique en partie par mon état de santé, mais ce n'est qu'une infime partie : le reste m'est personnel. Les trois religions monothéistes (un seul dieu) sont, par ordre chronologique, le judaïsme, le christianisme et l'islamisme. D'abord, une précision de taille : ces trois religions ont le même dieu! Il s'appelle Yahveh en Hébreu, Dieu en Français, Allah en Arabe, God en Anglais… Ce ne sont que les prophètes qui changent : Mahomet pour les musulmans, Jésus pour les chrétiens, et Moïse pour les juifs.
L'islam (le vrai, pas celui de Ben Laden) reconnaît trois religions. Quand vous regardez en haut d'une mosquée, vous pouvez voir trois boules surmontées d'un croissant. Le croissant représente la religion musulmane, et les trois boules, les trois religions : celle du bas, la plus grosse, représente les juifs, celle du milieu, les chrétiens, et celle du haut, la plus petite car la plus récente, représente les musulmans. L'islam, à l'origine, est tolérant, et le Coran n'interdit rien : il n'y a que des conseils. Malheureusement, il y a toujours des cons qui l'interprète à leur façon, comme pour la Bible.
Certaines personnes prennent la religion comme un prétexte politique pour faire des guerres. Ce sont des intégristes, et il y en a dans les trois religions monothéistes. Ben Laden et ses copains disent que Dieu (j'écris en français) leur a dit qu'il fallait tuer des non-musulmans. Pendant ce temps, Bush dit que Dieu lui a ordonné de partir en "croisade" (c'est le terme utilisé) contre le terrorisme islamiste. Dieu serait-t-il un agent double? Ou bien se fouterait-on simplement de notre gueule? Mais attention, il ne faut pas que mister Bush oublie que ses copains ultra-religieux font aussi des attentats. Vous connaissez Larry Flint, le magnia de la presse porno américaine? Eh bien, il est dans un fauteuul roulant suite à un attentat perpétré par la droite intégriste chrétienne américaine. De plus, les attentats du 11 septembre 2001 ont aussi été récupérés par eux. J'ai vu récemment un reportage où l'on entendait un prêcheur chrétien médiatique dire que c'est Dieu qui avait permis ces attaques parce que les Américaines avortaient trop. C'est beau la politique!
Beaucoup de personnages "saints" sont communs aux trois religions monothéistes. Le premier, c'est Abraham, le "père des croyants" juifs, chrétiens et musulmans. Mais surtout, il y a l'ange (archange, même) Gabriel ("homme de Dieu", en hébreu) qui annonça à Marie qu'elle serait la mère de Jésus, et qui révéla le Coran à Mahomet. Alors, on arrête de prendre la religion comme un prétexte pour faire la guerre! Dieu (appelez-le comme vous voulez) n'a jamais voulu que les hommes s'entretuent, en tout cas pour moi. Et à mon avis, il n'est pas si puissant que ça.

Mac vs PC
Depuis longtemps, il y a une “guerre” (et même une guéguerre) entre les utilisateurs de PC et de Mac. En tant qu’utilisateur de Mac depuis 11 ans, utilisateur de PC depuis 15 ans, et ayant commencé mon parcours informatique sur Amstrad CPC 464, j’en ai marre de cette bataille idiote et inutile. Certains m’ont dit : “ouais, Apple, c’est pas compatible”. C’est faux! Mac OS peut lire les fichiers venant des PC, ce qui n’est pas toujours le cas dans l’autre sens. Mais la compatibilité est encore plus vraie depuis les derniers systèmes d’Apple et Microsoft : Mac OS X et Windows XP. Remarquez les “X”, qui viennent de “UNIX”. Eh oui, la base UNIX, c’est l’avenir des ordinateurs : multi-tâches et multi-utilisateurs. Coté compatibilité, c’est 255 caractères pour les noms de fichiers, d’un côté comme de l’autre. Et puis maintenant, les connectiques sont les mêmes : USB et FireWire (IEEE 1394), inventions d’Apple apparues avec l’iMac. Autre invention d’Apple qui est arrivée sur PC avec bruit : le Wi-Fi (AirPort, sur Mac).
Sur les réseaux, aucun problème non plus. Ethernet, ça vous dit quelque chose? Connectique 100% compatible! En plus, il existe des logiciels permettant de contrôler à distance un ordinateur. Le meilleur, c’est Timbuktu, qui tourne aussi bien sur Mac que sur PC.
Côté documents, Mac OS X connaît les suffixes PC. Mais on avait déjà commencé avant grâce à Microsoft, qui les intégraient depuis longtemps sur Office Mac. Personnellement, je ne les ai pas attendus pour ajouter les .xxx à la fin de mes noms de fichiers : il suffit de les connaître. De plus, les formats de fichiers sont souvent les mêmes, notamment grâce à l’Internet. Vous connaissez les HTML, PDF, GIF, JPEG, MP3? Ces formats, et beaucoup plus encore, sont lisibles sur les deux plateformes. Et pour la vidéo, Mac OS lit aussi le DivX et l’AVI, grâce à Quick Time, logiciel Apple utilisé par Windows.
Côté jeux, ça tourne aussi sous Mac OS, et depuis longtemps : Lemmings, Prince of Persia, Sim City 2000, etc. Bien sûr, c’est une question de volonté de la part des programmeurs. Electronics Arts, par exemple, a développé Formula One Championship aussi sur Mac, mais pas Need for Speed (la haine!). Et pourtant, les Macs actuels ont minimum une ATI Radeon en carte vidéo : la même que sur PC.
Mais je le sais, l’argument principal pour rester sur PC, c’est le prix. C’est vrai qu’Apple pousse un peu au niveau des prix, mais si tout le monde achetait des Macs, ça serait sans doute moins cher. Et je comprends bien que les prix repoussent : c’est pour ça que je dis aux gens de rester sur PC, surtout que c’est compatible.
Mais cet article ne concerne pas seulement les PCistes. Les utilisateurs de Mac butés qui font de l’urticaire rien qu’en entendant les deux lettres PC vont aussi être servis. Au niveau de l’accessibilité aux handicapés, sujet qui me concerne, d’abord. Sous Windows XP, il y a un clavier visuel gratuit, inclus au système, alors que sous Mac OS X, le seul moyen de taper au clavier avec la souris est de payer un “escroc” des Pays-Bas 95 $ US pour acheter son logiciel TouchStrokes. Ensuite, je vais casser l’argument n°1 de ces intégristes du Mac dont je parle : le PC, ça Plante Constamment! C’est pas faux, mais avec XP, il y a beaucoup moins de plantages, voire presque plus du tout. En plus, j’ai souvent planté mes anciens Macs! Avec OS X, il n’y a plus d’erreurs système.
C’est tout. Je voulais juste mettre les points sur les i des extrémistes de l’informatique (Mac ou PC) qui se font la guerre. Tapez vous sur la gueule si vous voulez mais faites pas chier!

Mes idées sur l'éducation
J'aime pas l'école! Enfin presque. J'aime apprendre, mais j'aime pas qu'on m'oblige à apprendre ce qui ne m'intéresse pas. Je n'ai jamais doublé de classe : j'aurais bien voulu en seconde, mais l'équipe éducative du lycée, elle, n'a pas voulu.On m'a souvent dit que j'étais un bon élève, et pourtant, je ne suis pas sûr de l'être, puisque j'ai jamais rien foutu au lycée! C'est pour tout ça que la façon dont on apprends en France m'intéresse.
D'abord, pourquoi y a-t-il de l'échec scolaire? Parce que les élèves ne sont pas intéressés. Pourquoi ne sont-ils pas intéressés? A cause de certains profs. Par exemple, moi en histoire. En 4ème, j'adorais ça, parce que j'avais une prof super intéressante (elle avait même été invitée à "La marche du siècle", l'émission de Jean-Marie Cavada). Par contre, en Terminale, j'ai détesté ça à cause d'une prof complètement nulle. Il faut intéresser les élèves! Pour moi, un bon prof, c'est quelqu'un qui sait doser ses cours. Je m'explique. Les profs que j'ai préféré pendant ma scolarité ont tous au moins un point commun : dans leurs cours, il y avait des moments de détente pendant lesquels on discutait, ou parfois on rigolait un peu (quand-même) avec le prof, mais dès que ces moments étaient passés, on retournait au boulot et vraiment sérieusement. C'est ça que j'appelle doser ses cours. Un prof qui est toujours collé à son tableau et/ou qui récite (ou rabache) toujours son cours, c'est chiant! J'aime les profs qui font leurs cours de manière plus ou moins ludique. Par exemple, il y a aujourd'hui des profs de français qui étudient Harry Potter en cours. C'est de la littérature, et à mon avis (même si je ne connait pas ces livres), c'est certainement plus intéressant d'approcher la littérature par là que par la face Zola ou Brecht.
Ah, que j'aime les documents visuels, audios, vidéos, ou encore multimédias. Quand je pense qu'à mon lycée on était connectés à Internet et on avait une parabole, et que ça ne servait pas, je suis dégoûté. Internet servait uniquement à envoyer des mails aux universités de Rennes, parce que l'intendant trouvait que ça coûtait cher. Quant à la télé, elle était dans le CDI et ça dérangeait la documentaliste si on voulait regarder (même des programmes intéressants). D'ailleurs, l'attitude de cette documentaliste, même si elle m'avait aidé à monter une expo, m'a un peu gêné. Une fois, elle avait reçu un catalogue de cédéroms, et elle m'a demandé conseil (en tant que connaisseur). Je lui disais que ça ou ça, c'était intéressant, mais non, les élèves n'allaient plus lire. Mais il y a des documents qu'on ne peut pas trouver dans des livres. Le cédérom est un complément. Le meilleur exemple, c'est l'encyclopédie Axis, dont le CD contient les éléments multimédias (sons, vidéos…) ainsi que des résumés d'articles avec des renvois dans les livres. Franchement, avoir du matos avac un potentiel énorme comme Internet et ne pas s'en servir, c'est vraiment du gâchis! 
Je souhaiterais qu'on ajoute une matière à l'école. Je l'appelle "Culture Générale". On pourrait y apprendre le fonctionnement des institutions (histoire de savoir pourquoi on vote), des Droits de l'Homme, ou de l'histoire des religions (ça amènerait la tolérance : laïque, ça dire "n'appartenant pas au clergé", pas "sans religion"). On pourrait y adjoindre des cours de méthodologie, pour savoir prendre des notes, faire des recherches, des exposés…
Enfin, je cherche un moyen de réduire le poids des cartables. Mon idée, c'est de faire des livres en petits cahiers classés par thèmes. Mais il faudrait que les profs jouent le jeu en acceptant d'organiser leurs cours en accord avec un ou deux livrets. Comme ça, les élèves n'auraient avec eux que le nécessaire, ce qui allégerait leurs cartables, évitant ainsi des problèmes de dos. Mais ça, c'est une question d'éducation des élèves et des profs, ainsi que des décideurs.

Bretagne et Normandie

Je suis un Breton, donc voisin des Normands. Nos deux régions souffrent d'une mauvaise image météorologique venue de Paris et du Sud de la France. Cela est lamentable, car il ne fait pas si mauvais que ça. Statistiquement, quand on prend le total des précipitations sur l'année entière, on remarque qu'il pleut plus à Biarritz qu'à Brest. C'est vrai qu'il pleut dans nos régions, on ne peut pas le nier, mais il pleut aussi ailleurs. Mais la différence entre le Nord-Ouest et le Sud, c'est qu'en Bretagne et en Normandie, il pleut souvent mais en petite quantité, tandis que dans le Sud, il pleut de temps en temps mais en grosse quantité. C'est pour ça que les Provençaux pensent qu'il pleut moins chez eux. Une fois, en arrivant à Avignon, il pleuvait des cordes. Bon, le lendemain, il faisait super beau, mais quand-même, du liquide était tombé la veille, et c'était pas du jus de raisin. C'était peut-être le ciel qui transpirait! :-)

En Bretagne et en Normandie, nous avons aussi des montagnes (si!si!). Bon, elles ne sont pas aussi hautes que les Alpes ou Pyrénnées, mais quand-même, on a le Massif Armoricain (plus ou moins commun aux deux régions). Ceux qui disent que c'est faux ne sont certainement pas allés dans les Monts d'Arrée. Parce que c'est quoi une montagne? Il faut savoir. Le Jura, c'est une montagne, non? Eh bien, il y a des coins en Normandie qui ressemblent un peu au Jura. En Orne, il y a la "Suisse normande" : c'est quand-même pas pour rien! Le pire, c'est que la personne qui m'avait dit qu'il n'y avait pas de montagne en Bretagne, c'était un ptit gars du ch'nord. Je veux pas être méchant (j'ai une tata qui vient du Pas-de-Calais), mais à part les terrils, c'est un peu plat comme région, donc…

La Bretagne et la Normandie sont deux très belles régions. Et d'abord, le Mont-Saint-Michel, c'est à la limite des deux régions. Et je suis pour la réunification de la Normandie, mais contre le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne (Nantes et Rennes veulent toutes deux être préfecture de région). Parce qu'il faut pas déconner!

Désastre Academy

Dans la série des coups de gueule. Depuis quelques années, une nouvelle forme de télévision a envahit nos écrans : la "télé-réalité". Au début, tout le monde a réagit : il y avait les ultra-pour et les ultra-contre. Pourtant, personne n'a vu qu'on avait créé un nouveau métier : connu. Certains diront que connu c'est pas un métier. Je suis d'accord, mais allez leur dire. Allez expliquer aux gamins qui regardent M6 et TF1 qu'il faut travailler à l'école pour apprendre un métier pour gagner sa vie plus tard, alors qu'il suffit de répondre aux cinq premières questions (les plus connes) de "Qui veut gagner des millions" pour gagner 1500 euros. Allez leur expliquer qu'être une vedette ne s'apprend pas, que la vie c'est pas du gâteau, alors que Nikos, Benji et les autres proposent de leur offrir une maison, de faire d'eux des stars, et même de les marier. Ma nièce n'a pas quatre ans et elle est déjà obsédée par la Star'Ac. Comment on va lui expliquer que c'est pas ça la vie?

Télé-réalité? Ils me font bien rigoler! La seule émission de télé qui montre la réalité, c'est le journal. Et encore, les gens se plaignent que c'est trop violent. Mais c'est la vie, bordel! Si vous voulez rêvet, fermez les yeux. Ou regardez une autre émission. On fait croire à des jeunes qu'il n'y a qu'eux qui remplissent des salles de 5000 personnes, alors que Goldman remplit des Zéniths avec 6500 spectateurs, et que plein d'autres font aussi bien que Nolwenn et ses copains. En plus, la prod leur met 5 ou 6 "gorilles" (presque au sens propre, mais c'est méchant pour les singes) : c'est pas un peu beaucoup pour une seule personne? Le pire, c'est que ces gros cons de gardes du corps ont un muscle et deux cerveaux et qu'ils agressent les journalistes des autres chaînes. Ah ça, quand on risque de casser le mythe (des deux côtés, d'ailleurs), ça plait pas : on veut la K7, on dégage le journaliste… Et tout ça le visage flouté parce que c'est le règlement. Et la liberté? On est en France, pas dans une république bananière! On ne les empêche pas de faire leurs émissions de m@&§$, alors qu'ils n'empêchent pas les autres de travailler. C'est eux qui prétendent montrer la réalité, alors qu'ils ne la déforme pas!

Comédie musicale

C'est pas pour céder à la mode, mais j'ai envie d'écrire un spectacle musical. En réalité, je veux faire un opéra-rock, et cela fait longtemps. On dit souvent que Starmania est une comédie musicale, mais c'est faux! Starmania est un opéra-rock, et c'est ce qui m'a donné l'envie d'en écrire un. La différence? Dans une comédie musicale, on parle et on chante. Dans un opéra, qu'il soit rock ou pas, on ne fait que chanter (même en hip-hop).

Avant Starmania, il y a eu Pinball Wizard, notamment avec Elton John. C'était le premier opéra-rock. En comédie musicale, il y avait West Side Story, Hello Dolly, etc. Et même Mary Poppins! Après Starmania, Michel Berger a écrit "La légende de Jimmy", avec entre autres Diane Tell. Et puis Luc Plamondon a écrit "Notre-Dame de Paris", et c'est là que ça s'est gâté.

Eh oui, comme ça marchait bien, tout le monde s'y est mis! Elie Chouraqui a voulu faire Cecil B. De Mille, et il a contacté Obispo pour "Les dix commandemants". Gérard Presgurvic, le pote de Bruel, s'est mis à Shakespeare pour "Roméo et Juliette" (après Leonardo). Jean-Jacques Goldman, lui, quand il a vu ce bordel, a abandonné son projet de spectacle "Sur le même bateau". Et comme si ça suffisait pas, Plamondon a fait "Cindy", François Valéry a fait "L'ombre d'un géant", et Presgurvic s'est attaqué à "Ma'me Scarlett", la pouf' de Georgie. Alors, après Quasimodo, Moïse, Ali Baba et Cendrillon, je fais quoi, moi? Un hommage à Claude François? C'est déjà fait. Hommage à Daniel Balavoine? C'était un peu le but de "L'ombre d'un géant", il parait. Michel Berger, alors? Vite, avant la Star'Ac! Et si on faisait un truc sur la télé? On va me dire que c'est trop facile de taper sur Nikos! Tiens, Métropolis! Ah non, merde, c'était dans Starmania. Il faudrait presque faire comme Ardisson : déposer le titre avant de créer le concept! Alors, je vais essayer de gagner un peu d'argent (on va se cotiser) pour déposer "L'odyssée d'Ulysse", "Les 12 travaux d'Hercule", "Marco Polo", "La guerre des Gaules" et puis je sais pas quoi. On va trouver une bonne idée.

L'amour

Ici gît (du verbe gésir) un ancien sujet. Comme il était un peu perso, je l'ai enlevé, par égard pour une personne qui s'est sentie mal en le lisant. Ce sujet concerne désormais les théories sur l'amour du Professeur Blemart.

Comme d'habitude, je vais essayer de ne pas être chiant. Alors, je vais m'allonger sur le divan du psy et tout déballer. Je suis le spécialiste des trucs de dingues. Une fois, alors que je commencais à sortir avec Aurélie, une autre fille que je connaissais m'a demandé de faire semblant de la draguer, pour teste son petit ami. Deux ans plus tôt, je suis sorti avec une fille, mais il y avait incompatibilité d'humeur et pour me récupérer, elle a essayé de se taper tous mes copains, histoire de me rendre jaloux pour que je ressorte avec. L'année d'avant, il y avait deux filles qui me plaisaient, et moi, j'ai préféré celle avec qui je savais que ça ne serait pas possible. Enfin bref, il lui arrive bien des malheurs à Cyrillou. On devrait en faire un livre : Les malheurs de Cyrille.

Moi, j'aime bien compliquer les choses. Les maris, les femmes, les amants. Un couple simple, c'est trop facile. Il faut ajouter un amant, une maîtresse, et un amant pour la maîtresse. Si ce dernier est déjà marié, c'est encore mieux. J'adore les vaudevilles!

Pourquoi les filles sont folles de moi? Je leur sors des trucs qui leur font plaisir. C'est comme si j'entendais leurs pensées profondes. En fait, elles sont amoureuses de moi, mais elles ne le savent pas, c'est tout. Bon, j'arrête maintenant.

Forum de discussion

Ah, ça papote sur les forums! Derrière un pseudo ou un avatar, il est sans doute plus facile pour une personne timide de s'exprimer auprès de dizaines de personnes. C'est vrai qu'on lit les expressions, les intentions des gens, leur caractère, sur le visage, mais par le texte, on arrive à déceler des sympathies. Les accrocs, les habitués, forment des petits groupes. Mais tout le monde se respecte, et c'est très bien.

Ce qui m'a marqué, c'est le mélange des générations. De 13 à 48 ans, voire plus ou moins, on discute, sans forcément se soucier de qui est son interlocuteur. Il n'y a pas de barrière. C'est peut-être ça le symbole de l'égalité et de la fraternité. Bien sûr, chacun a son histoire personnelle et réagit donc différemment, mais c'est un partage d'expérience. On apprend beaucoup de la société en lisant les textes des autres. On partage ses joies, ses peines… Qu'on soit prof, étudiant, employé de bureau, vendeur, ou même rien, tout le monde s'en fiche : vous n'êtes qu'un être qui apporte sa pierre à l'édifice.

Admins, modos et membres, parfois ça chauffe, mais comme chacun s'écoute, tout s'arrange à la fin. On est tous réunis autour d'une passion commune, mais des affinités se forment, rapprochant des gens, et amenant au respect mutuel, à l'amitié, et parfois à l'amour.

Bon, je vous laisse, j'ai un post sur le feu!