Et si Sup-Gen existait?
(Sup-Gen par moi-même)
Forcément, si Sup-Gen existait,
il y aurait une petite partie de l'Europe, au nord de l'Italie,
à l'ouest du lac majeur, qui aurait un relief différent,
et l'Italie serait plus petite. Donc, ça ne va pas plaire
aux Italiens, ni aux géographes : mais c'est imaginaire,
alors laissez-nous rêver! |
Ma maison et mes souvenirs
Allez, on est parti à Sup-Gen!
Je vous accueille chez moi, sur la commune de Villeneuve. Julie,
ma petite amie, et moi avons fait construire une maison dans le
quartier des "personnalités". C'est en effet
par là qu'habitent plusieurs membres de la "haute".
L'adresse, c'est "rue Ingrid Betancourt". La rue a été
nommée ainsi pour rendre hommage à ses idées
pacifiques. Plusieurs personnalités vivantes ont une rue
à leur nom à Sup-Gen.
De la maison, on voit le golf, et quand il fait beau, on aperçoit
le lac. Il y a deux routes pour aller au studio LCT Prod : par
l'autoroute toute proche, ou alors par la route qui traverse le
golf. Je préfère la seconde car elle est plus tranquille.

Allez, restez pas dehors : entrez
donc! On commence la visite? (voir
le plan) Alors, sur votre droite (en entrant), l'ascenseur,
et à côté, l'escalier. Derrière l'escalier,
il y a les toilettes. A gauche, c'est la cuisine. De là,
on accède au garage. En face de l'entrée, on va
au séjour. A gauche, le coin repas, au milieu, le coin
lecture et "apéro" (le petit salon), et en allant
a droite, au fond, le coin feu, avec deux marches autour de la
cheminée (servant de siège), mais on a fait une
rampe (en rose sur le plan). Venez, on va monter à l'étage
supérieur. En sortant de l'ascenseur, on tourne à
droite, et on se retrouve dans le même axe qu'en entrant
dans la maison (on fera ça à chaque fois). En avançant,
il y a un couloir à gauche : il mène à la
chambre des propriétaires (Julie et moi, quoi). On a une
salle de bain privative et une terrasse. A cet étage, il
y a deux chambres d'amis et une salle de bain (ou une salle d'eau,
si vous préférez) pour les amis. La mezzanine sert
de salle de jeux (c'était prévu), avec un billard
et un baby-foot et un jeu de fléchettes. Il y a aussi des
placards avec des boites de jeux (ça sert de temps en temps).
Maintenant, on descend de deux étages. La maison est construite
à flanc de montagne, donc le rez-de-chaussée est
presque en haut. Au -1, deux chambres d'amis, une salle de bain,
et des toilettes. Il y a aussi le bureau (avec un coin studio
d'enregistrement), la bibliothèque (médiathèque
: livres, CD, DVD) et un petit plaisir : une salle home-cinema,
avec un projecteur, un grand écran, et un équipement
audio 7.1 (oui, ça existe). Au -2, la piscine intérieure
(c'est mieux, ça sert aussi l'hiver), et la salle de danse
avec son bar et son box DJ avec un équipement au poil (mon
copain Fred vous en dira du bien). Et puis, il y a la véranda
et le jardin.
Bon, maintenant, je vais aux locaux
de LCT Prod, j'ai quelques trucs à voir. Je n'en ai pas
pour longtemps. Profitez-en pour vider vos bagages…
Le lendemain…
Alors, vous avez passé une bonne nuit? Bon, on va faire
un tour à la Cité Internationale : on va manger
là-bas ce midi. Demain, on se fera le Mont Rosé
et Forestville. En attendant, je vais vous raconter mes souvenirs
à Sup-Gen les plus marquants..
D'abord, il y a mes débuts
à la télé, dans LC+T Bonhomme. J'étais
en duplex avec Sup-Gen depuis ma chambre, en France C'était
avec Bernard (Dubrin), mon cameraman, et Stéphane Lelac,
qui était ingénieur du son. Aujourd'hui, Stéphane
dirige LCT Prod, mais on en reparlera plus tard.
Mon deuxième grand souvenir, c'est, à part mon apparition
dans "Mon Lit 3", ma rencontre avec Julie, en 1992.
La même année, j'ai un autre souvenir marquant. Il
n'est pas vraiment un bon souvenir. C'était ma dernière
rencontre avec Michel Berger. Ça m'a marqué, parce
que c'était juste quelques semaines avant sa mort.
En 1993, j'ai joué dans "Super Collège"
: on en reparlera tout à l'heure. En 1994, Julie et moi
nous sommes séparés, en partie à cause de
son frère Stéphane. Mais bon, lui et moi sommes
revenus à de meilleurs sentiments. La même année,
il y a eu la création de LCT Prod et de l'émission
"Destination".
Ah, 1996! Bien sûr, il y a eu la fin de LC+T Bonhomme. Mais
surtout, c'est l'année où Julie et moi nous sommes
remis ensemble. C'était un superbe été, mais
je ne vous en dirait pas plus, c'est secret!
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Depuis
2001
En septembre 2001, nous avons inauguré
deux émissions, parallèlement à "Bonsoir
chez vous", qui existait depuis 1998. La première
était intitulée "Spéciale" et était
une trimestrielle se consacrant à un invité, le
premier étant Jean-Jacques Goldman, mon ami depuis 1996,
année de ma première collaboration avec Carole Lefoyer.
La musique du générique était "Bélénos",
composée par Jean-Jacques et Roland Romanelli. La seconde
émission était "Café Concert",
hebdomadaire, dont le premier invité était également
Jean-Jacques, parrain de "Bonsoir chez vous".
En 2002, j'ai lancé l'idée
d'une série documentaire sur la seconde guerre mondiale,
que nous avons réalisée en coopération avec
les télévisions italiennes, françaises, allemandes,
et britanniques. Nous l'avons diffusée à partir
de 2003, chaque semaine en eurovision partielle. Elle commence
en 1917, année de la révolution russe, pour finir
en 1945, à la capitulation du Japon. J'ai réalisé
la dernière partie de la série. Ce dernier film
commence sur des champs de bataille transformés en mémoriaux,
avec le bilan de la guerre, puis continue sur les discours de
paix d'après-guerre. Ensuite, nous avons montré
que ces discours n'étaient que des mots, avec les images
des guerres depuis 1944, tout en finissant sur une note d'espoir
avec les générations futures.
L'été précédent,
Sophie et Gaspert s'étaient mariés, en la cathédrale
de Sup-Gen. En 2002, j'avais également joué dans
"Coeur qui roule", un film que j'avais écrit
et co-réalisé. |
J'aime beaucoup ce pays. C'est une des raisons
pour lesquelles j'ai demandé la double nationalité.
Par ma position de personnalité, j'ai un certain poids
dans certaines décisions. Alors, je fais partie du Comité
Socio-Culturel. Nous avons participé au règlement
des conflits avec les jeunes à Sup-Gen LCT. Nous nous
occupons également de la candidature de Sup-Gen aux Jeux
Olympiques de 2012.
Avec Stéphane Lelac, qui a également
la double nationalité, nous avons acheté des actions
Frapper-Lakeside. Cela nous permet de contenir un peu les ardeurs
du Conseil d'Administration, car nous ne sommes pas toujours
très d'accord avec eux.. Par le biais de Sogatight, ils
sont à la fois nos clients (en tant que producteurs)
et nos patrons (en tant qu'animateurs).
A ce propos, Gaspert me fait un peu peur, parfois. Il est actionnaire
et l'unique héritier des parts de son père, le
co-président du groupe. De plus, il est marié
à Sophie, elle aussi actionnaire, et héritière,
avec sa soeur, des parts de Jean Swensborg, l'autre président.
Si leurs parents meurent, le couple devient actionnaire majoritaire.
J'apprécie beaucoup Gaspert, mais je sens qu'au fond
de lui, il pourrait faire des mauvaises choses. Stéphane
et moi avons eu peur, car Jacques, le père de Gaspert,
a eu récemment de gros problèmes de santé.
Nous nous sommes réunis, en France, et avons préparé
la création d'une nouvelle maison de production, au cas
où les choses tourneraient mal. Seuls lui et moi sommes
au courant. J'espère que nous n'aurons pas à utiliser
ce projet.
J'ai permis, avec quelques autres personnes,
à Sophie de devenir scénariste et d'écrire
des chansons. C'était déjà une partie de
ce que je faisais. Marco Lazanno a mis en scène ma pièce
Si l'âme ment, le couple est en danger. Après
ce projet, auquel participent Stéphane Ratte, Séverine
Duquesnois, Kévin O'Zophator et Julie, j'ai d'autres
envies. Par exemple, un film sur le monde de la chanson. Et
surtout, j'ai de plus en plus l'envie de faire un spectacle
musical. C'est l'idée Une planète et des hommes.
J'imagine un spectacle en plusieurs tableaux, avec des danseurs,
des acrobates, jongleurs (etc), des musiciens sur scène
et en fosse d'orchestre, un grand écran… Un hommage
aux musiques du monde entier, bref, une "fable" mondiale.
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